perdu dans Istambul ?

 

Je me croyais bon en orientation. Ou alors c'est l'âge. Mais, dans cette ville, J'ai eu tout faux. Tout s'est vraiment mélangé entre les notions de points cardinaux, celles des continents sans compter les eaux internationales (Convention de Montreux, 1936).

 Après 48 heures passées dans cette ville, je ne sais toujours pas à quel moment je me suis trouvé à l'est ou à l'ouest, en Asie ou en Europe. Et la croisière n'a rien arrangé bien qu'on ait suivi la rive ? à l'aller puis la rive ? au retour.

? = indifféremment est ou ouest, européenne ou asiatique... (les notions de rive droite ou gauche n'auraient pas de sens)

Une croisière d'une heure et demie aller-retour dans le détroit, d'abord en direction de la Mer Noire puis dans l'autre sens. Ce laps de temps a à peine suffi à couvrir le quart de ce qu'il aurait fallu pour sortir du détroit. 

Paysage urbain de chaque côté avec des mosquées facilement repérables avec leurs dômes et leurs minarets permettant de les différencier des autres bâtiments, officiels ou privés. Pas mal de marinas avec leurs lots de yachts petits et gros et aussi des quais plus dévolus à la pêche ou aux croisières locales ou plus lointaines. On peut encore apercevoir encore quelques espaces arborés et d'anciennes fortications.

Et parfois, des mâts plus ou moins élevés arborant d'immenses drapeaux rouges frappés d'un croissant et d'une étoile de couleur blanche. J'ai bien dit immenses : ils ont une superficie comprise entre 20 et 80 m2, relativement rapprochés, tous visibles de loin et ce, sur les deux rives ou sur les deux continents, à votre choix. Des drapeaux flottants au vent ... sans vent. C'est dire si l'on veut qu'on sache qu'on se trouve Turquie des deux côtés...

Et en ce qui concerne ce qui peut bien se trouver au-delà de la partie visible, il suffit de savoir que la ville s'étend sur une centaine de kilomètres de chaque côté du détroit, sur chaque continent, pour ne même pas essayer d'imaginer quoi que ce soit. L'appréhension de la Turquie ou même d'Istanbul, pour-de-vrai, demanderait plus que les 48 heures dont on disposait pour ce premier séjour.

Maintenant, il est certain qu'on n'a fréquenté que des quartiers touristiques (Topkapi, Sainte Sophie et la Mosquée Bleue dans la même journée quand même) remplis de touristes donc et où on avait l'impression que tout le monde parlait français : les membres de notre groupe, ceux des autres groupes, les guides, les commerçants, le personnel des lieux visités, celui des restaurants ou encore celui des boutiques... Fruit du hasard assurément. 

Zalan

 


 Les pieds de la table étant très courts, nous sommes installés
"à la chinoise" dans un restaurant. 


 

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