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Taschkent 25-26 septembre

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  Sur les deux jours restants avant de reprendre l'avion à destination d'Istanbul, puis de la métropole nous visitons les principaux monuments de la ville. Taschkent signifie « citadelle de pierre ». Selon les autorités ouzbèkes, la ville serait vieille de 2 200 ans et regrouperait plusieurs sites de peuplement. Pendant longtemps, située sur les bords de la rivière Tchirtchik, affluent du Syr-Daria, près de la chaîne montagnarde de Tian Shan, la ville fut une étape importante sur la Route de la soie, pour les voyageurs faisant du commerce entre la Chine et l'Europe. Elle abritait des caravanes allant vers la vallée de Ferghana, Kashgar et ensuite vers l'Empire du Milieu avant d'être anéantie au début du VIIIe siècle par les invasions arabes. L’actuelle Tachkent fut aussi le pôle principal du zoroastrisme jusqu'à ce que la conquête arabe, à la suite de la bataille de Talas au début du VIIIe siècle, y importât l'islam. En 1867, après un

train de nuit

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  Nous embarquons en train à Nukus pour un voyage retour de 16 heures vers Tashkent. C' est un train ordinaire pour les habitants, mais c'est un train particulier pour nous car il remonte à l'époque soviétique. C'est un train de nuit. Et oui les soviétiques avaient développé un réseau ferroviaire permettant de relier Volgograd à Tashkent, et la rame dans laquelle nous montons date de cette époque. La rame offre trois classes : Luxe, Coupé et Platskart. En luxe deux couchettes occupent un compartiment, en Coupé 4 couchettes partagent un compartiment fermé, tandis qu’en Platskart 2 couchettes bordent le couloir face à 4 couchettes dans un compartiment ouvert. A l’extrémité de chaque wagon trône l'indispensable samovar qui fournit de l'eau chaude en permanence. L'agence a réservé de façon à ce que nous ne soyons que deux par compartiment. Tout cela me rappelle mon voyage en transsibérien. Mais j'observe que nous avons un train plus vétust

Mer d'Aral - Moynaq

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   Nous logeons dans la petite ville de Moynaq, aux capacités hôtelières réduites, dans un gîte avec chambres collectives et repas autour d'une grande table. Le style est « asiatique », moi j'aime bien.  Notre première visite est pour « le port » des navires abandonnés échoués sur le sable que recouvrait autrefois la mer d'Aral. A quelques kilomètres de la ville un belvédère surplombe un espace sur lequel gisent , bien rangées, une douzaine d'épaves de bateaux. C'est l'occasion de faire des photos, à qui dramatisera le plus... Nous quittons le bus pour des 4X4 japonnais. Notre but est d'aller voir ce qui reste effectivement de la mer d'Aral. L’aller nécessite 4 heures de roulage, de même que le retour retour... Première surprise le fond de la mer est devenu une steppe couverte d’une végétation assez maigre et basse, à mi-chemin entre petite plante grasse et épineux. Seconde surprise nous rencontrons des forages gaziers énormes, des t

NUKUS

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  Je n'ai pas une forte impression de la ville de Nukus. Nous visitons le Musée Igor Savitsky qui rassemble une collection de tableaux modernes d'artistes russes de la période 1918-1935. Staline aurait voulu la destruction de ces tableaux et ils ont été amenés ici par le conservateur Savitsky, ce qui permit d'éviter leur destruction. Plus intéressant est le statut politique de cette région. Nous sommes dans la République autonome des Karakalpaks ou Karakalpakie créée en 1925 à l'époque soviétique, la seule à avoir le statut de république autonome. Son incorporation à l'Empire russe date de 1873, année à laquelle la région fut cédée par le khanat de Khiva au tsar. Le territoire connut une forte période de prospérité jusque dans les années 1960, après quoi le recul de la mer d'Aral entraîna une chute des productions agricoles. Il semble qu'actuellement cette région demande son rattachement à la Russie (dont elle n'est pas frontaliè

Désert

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  Jai perdu ma casquette. Ça m’arrive tellement souvent que ça m'inquiète. Donc sous les acclamations de mes camarades je me suis acheté une casquette pour touriste... pas très discrète. Trajet de 200 km. Le bus cahote lourdement en roulant vers le nord. Quelques gouttes de pluie maculent le pare-brise lorsque nous traversons quelques kilomètres de désert de Kyzilkum .    J’ai rencontré un voyageur de retour d’une terre antique Qui m'a dit : « Deux jambes de pierre immenses et dépourvues de buste Se dressent dans le désert. Près d’elles, sur le sable, À moitié enfoui, gît un visage brisé dont le sourcil froncé, La lèvre plissée et le rictus de froide autorité Disent que son sculpteur sut lire les passions Qui survivent encore dans ces objets sans vie À la main qui les imita et au cœur qui les nourrit. Et sur le piédestal apparaissent ces mots : « Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois. Voyez mon œuvre, ô puissants, et désespérez ! » Auprès

BOUSAMTACH

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Mot bizarre ? Ok! Compose de BOUkara, un bout de SAMarkande et du début de TACHkent. Je me facilite la tache en parlant des trois en même temps car l'impression que j ai eue c’est qu’il s’agissait du même combat. Toutes trois se trouvent sur la route de la soie. Si Tachkent en est la capitale actuelle par la volonté des Russes, les deux autres villes l’avaient été aussi auparavant. Partout on entend parler des mêmes notions, à savoir : Mosquées, madrassas, mausolées, palais, tous à l'initiative de personnages importants, plus ou moins connus, tous disparus depuis des siècles ou de plus d’un millénaire. Grands conquérants et constructeurs dans leurs villes et dans d’autres aussi. Autre point commun: les termes de rénovation et de restauration sonnent comme un sempiternel refrain, une rengaine, une scie, dans les rapports des guides. Au contraire de la destination finale des dits monuments : il n’y en a pas. On érige un monument et après n’importe quel

KHiVA

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  Khiva existe depuis 2500 ans. La ville est maintenant un musée. Elle a été restaurée dans les années 90 - 2000 et offre au touriste un spectacle exotique mais artificiel. porte EST chambre du sultan       La mosquée du vendredi (c'est un musée) Certains des 125 piliers de bois ont un millier d'années. C'est de l'orme ou du noyer. Ils sont fixes au sol par l'intermédiaire d'un tube métallique enfiché dans une pierre, mais isolé de la pierre par du feutre qui fait office d'amortisseur en cas de secousse sismique. Décoration qui se trouve dans les murs du palais. Origine probablement zoroastrienne. On remarque : - les 4 points cardinaux, - au centre le feu et l'enfant. - le triangle supérieur symbolise l'homme, le triangle  inférieur la femme GASTRONOMIE Plat traditionnel, les pâtes sont de couleur verte ! --